Je partage l'article dans la presse publié le dimanche 5 septembre.
https://www.naciodigital.cat/santcugat/opinio/23546/suspens-familia-covid-19
L´any passat, en plein confinement en tant qu'avocat matrimonial j'ai conseillé dans une interview sur une chaine de télévision: “parler, faites la médiation entre vous…”.
Je m'adressais à tous ceux qui, divorcé ou pas, ils ont un accord de visite avec leurs enfants ou une garde partagée et ils ne savaient pas comment s'y prendre, combiner ces visites et la garde alternée (garde à vue en dehors du droit civil de Catalogne) avec le risque du Covid19 pour la santé des enfants et des adultes.
J'ai pensé après les mois de confinement de 2020, avec des tribunaux inopérants pour la plupart des affaires non urgentes, et ce que nous apportons de 2021, nous aurions tous appris des leçons constructives. Et qu'avant le vagues divers, choux, germe et afflige celui-ci“parlons” ça aurait été un bon antidote ou du moins un bon après soleil pour aplanir les désaccords.
Et bien non. Il n'a pas été appris… ou pas du tout. Pas à la fin de l'été 20 ou ce 2021.
Au cours de ce mois d'août, une amitié très affligée m'a contacté. Il m'a fait part d'une situation quasiment identique à une autre à l'été 2020. Que son ex lui avait dit que sur les 15 jours de vacances que la fille de 17 ans serait en vacances, J'irais au Cantabrique, à une zone spécifique où l'incidence de cette cinquième vague est la plus élevée.
Un déjà vu…
L'appelant a précisé que l'ex était vacciné et qu'il voyagerait pendant ces jours.
Je lui ai dit ce que je dis toujours:
“Pcrier après l'autre parce que vous ne vous écoutez pas. Vous vous entendez mais vous ne vous entendez pas.
Vous n'avez pas besoin d'avocat, encore moins d'aller au tribunal. PArleu, s'il vous plaît".
J'ai conseillé à cette amitié de ne pas refuser laisser le mineur, presque aux portes de la majorité, partir en vacances, aussi objectivement soit-il, dans la destination choisie à très forte incidence. Un appel à la responsabilité et à la prudence.
En tant qu'avocat de la famille depuis plus de 23 ans de pratique, toujours, Je réitère que vous ne pouvez pas prétendre aller en justice pour résoudre en urgence tout désaccord. La logique doit être appliquée. Exposons-le de manière cordiale. Nous détaillons nos arguments et les accompagnons de faits qui confortent nos craintes, divergences comme dans le cas réel présenté. soyons empathique, s'affirmer et chercher le moment le plus calme pour éviter la tempête judiciaire. Et s'il s'agit d'une conversation en dehors de WhatsApp, chats hyper abrégés, audios. . . meilleur.
parler, n'écris pas autant. Utilisez votre téléphone portable pour parler, pas seulement pour écrire!.
Dans les prochains mois de l'automne 2021, nous sommes confrontés à l'inconnu de ce qui va se passer avec la pandémie, si les chiffres vont encore augmenter, vacciné ou non, ou neuf vagues, variantes et s'il y aura des coupes, nouveaux couvre-feux . . . Et les mêmes questions reviendront.
"Ne laissez pas le hij@ sortir la nuit, oui je le quitte..." .
Et les menaces traverseront les réseaux “Je ne te laisse pas partir avec les enfants... tu es très permissive”.
Ou pire encore... nous irons en justice si nous ne sommes pas d'accord pour faire vacciner ou non notre enfant?. non je t'en prie. Encore devant les mêmes pierres sur le chemin. On n'apprend pas…
Tu dois te rappeler que ça fait déjà un an, le 31 juillet 2020, en Catalogne, un soutien définitif a été donné à la séance de médiation préalable obligatoire. Loi 9/2020, du 31 juillet.
Il doit être démontré devant le juge qu'avant d'arriver en cour pour régler des questions comme celle expliquée, les parties ont essayé de parler, positions approximatives.
je répète, parler, avec un P majuscule. Si les parties ne souhaitent pas recourir à la médiation pour une raison qu'elles jugent bonne, ou si l'accord est rompu à la fin, l'affaire se poursuivra devant le juge.
C'est triste de devoir forcer, mais il est bienvenu que la gestion médiatisée d'un conflit s'impose. Et laisse de côté l'expression Chulesque “à bientôt au tribunal”, « Je vais vous signaler, demandaré…”.
Et s'il n'est pas possible d'avoir un dialogue calme entre vous, parle à ton avocat, et il/elle canalisera leurs demandes adaptées au cadre légal, à la portée de l'autorité parentale, au régime de garde qu'ils ont...
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Abel Molina Iniesta, c'estavocat mariageMembre du Barreau de Terrassa.
Médiateur sacrédité par le ministère de la justice, l'Université européenne Miguel de Cervantes et l'École internationale de médiation (MIE).
N° de membre. Mai 13SCAF, Société catalane des avocats de la famille.
N° de membre. Mai 13AIJUDEFA, Assoc. Juristes en droit de la famille International:
AIJUDEFA - Association internationale des juristes en droit de la famille
Oui avocat expert dans la famille et les droits de l'homme pour la Conseil de l'Europe, Programme AIDER.
